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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 11:23



témoignage de Gisèle, secrétaire de l'association



C’est tout à fait par hasard que l’Ile rouge est entrée dans ma vie : comme l’accomplissement d’un rêve ancien, comme la réalisation d’un souhait profond. Comme la présence d’un phare allumé en pleine tempête, elle s’est imposée à moi.
La découverte de cet univers à mille lieues du nôtre m’a comblée dans ma recherche d’un autre monde, un monde à l’âme pure.
Mais qu’ont-ils donc de si particulier les habitants de cette île ? Ce noble peuple tolérant avant tout, chaleureux, généreux, discret, travailleur, ingénieux.
Pour eux je me lève aux aurores les week-end, j’ai froid sur les marchés de Noël, j’ai chaud sur les brocantes, je dilapide mes économies en billet d’avion, tout ça pour collecter quelques euros qui vont améliorer leur vie.
Mais si vous venez à croiser leur regard, à recevoir leur sourire en plein cœur, là vous comprendrez.
Le rythme lent de leur vie si proche de la nature, leur aptitude à ne pas porter de jugement, à ne pas connaître le ridicule, à garder la tête haute, pieds nus et vêtements déchirés, tout cela nous donne une belle leçon de vie.
Dans cette société là, les femmes sont les piliers de la famille, les enfants sont choyés, bien élevés. La solidarité, le partage, la droiture, le respect des anciens règlent leur quotidien.
Comment ne pas s'y sentir en paix ? Pourtant dans cette description idyllique manque l’indispensable pour vivre décemment au 21ème siècle : l’accès aux soins médicaux, à l’hygiène, à l’éducation, à l’amélioration des tâches quotidiennes et pénibles.
 Par manque de moyens financiers Suzanne, 10 ans, serait morte d’une plaie mal soignée à la jambe, Gina, 8 ans, d’une tuberculose osseuse, Eliane et Viviane, 2ans ½, orphelines de mère à 4 mois, ne seraient plus là aujourd’hui….
Ces enfants sont maintenant en bonne santé au sein de leur famille. Voilà pourquoi je suis fière, grâce à l’association, de faire un peu partie de leur vie maintenant. D’être un peu malgache dans mon cœur et dans le leur.

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