J'aurais voulu vous annoncer que Madagascar n'avait plus besoin de nous, que grâce à des relations économiques et commerciales devenues justes et équitables entre tous les pays l'ïle allait se redresser à son rythme et pouvoir offrir à sa population une vie digne mais hélas non... rien n'a changé! Après 1 mois sans aucune information sur le monde je me suis précipitée sur les journaux de toutes sortes... mais en lisant ou écoutant je me suis demandée si je ne devenais pas folle... je dis à tous que je suis partie 1 mois mais est ce vrai? n'ai je pas révé? ici rien n'a changé, on parle toujours de la même chose comme hier .....le 12 mars? Le monde s'est il endormi depuis que nous sommes parties? comme pour attendre notre retour....desfois qu'on raterait quelque chose!!!
Hélas non on n'a rien raté!
Nous revenons avec dans nos valises de nouveaux projets essentiellement sur l'accès à l'eau potable des populations. Alors pas de repos pour les amis de l'association, il faut trouver les fonds nécessaires pour que cette eau coule bientôt au creux des mains de ceux qui nous accueillent toujours avec chaleur et générosité. Relevons nos manches, le soleil est revenu, au travail.....
Infime goutte bleue tu es devenue plus précieuse que l’or la myrte et l’encens pour l’humanité
Dame nature parfois des milliards en offre parfois très cruelle en prive des milliards de destins
Ailleurs en trop de contrées stériles mille peuples accablés pleurent sa rareté
Un ciel cruel sec et poussiéreux y assoiffe la vie maintenant misérable
Au Nord l’eau transparent coule joyeuse dans nos vies en quotidiens plaisirs
Là-bas sa présence n’a plus que la triste couleur d’une terre profonde et sombre
Au bec de nos robinets l’eau claire caresse nos corps lave nos saletés
Ailleurs au Sud elle ne se recueille plus qu’en écuelles souillées au bout d'efforts épuisants
Oui une simple goutte d’une eau limpide est fraîche est dans nos vie d’ici du bonheur
Pour d’autres pour leurs enfants parents familles troupeaux cultures cette même goutte est survie
Par Marc de Metz (écrit en
2009)