La capitale de Madagascar est ANTANANARIVO ( la cité des mille, sous entendu "guerriers" et lorsqu'on dit mille il faut comprendre 'nombreux" ).
elle est située sur les Hauts Plateaux, presque au centre de l'île ( presque...) à environ 1300m d'altitude. Elle compte environ 2 millions d'habitants, elle attire malheureusement de
nombreuses personnes de la campagne qui pensent y trouver l'eldorado et qui se retrouvent sans logement et sans travail.
La cité est construite sur plusieurs collines (un peu comme Bar le Duc, mais en beaucoup plus grand!). Se promener à pied en ville permet d'avoir une vue magnifique sur les rizières en
contrebas.
Une des choses qui caractérise la ville est le ROVA (palais), celui ci a brulé en 1995 et est en cours de reconstruction (photo). Situé en hauteur, lorsqu'on l'a atteint, on y découvre toute la
ville.
Les ROVA sont les palais des rois, celui ci a subi les influences occidentales,mais on peut en voir de nombreux autres qui ont gardé leur pureté d'origine.
(ci-dessous)
C'est toujours après une certaine ascension que l'on peut les visiter, mais pouvoir ensuite admirer un tel panorama
ça se mérite!
Ce site est le ROVA d'ANTOGONA, il se situe à 40 km environ de la capitale.
L’association Mamonjy (Mamonjy veut dire aider, secourir en malgache) s’est constituée en 2 structures : l’association française et l’association jumelle à Madagascar.
La rencontre de Joëlle et Symphrose à Madagascar fut à l’origine de cette association visant à aider le village
d’ANTSAHANADRISA et de sa région.
Elles travaillent ensemble depuis 9 ans.
Les réalisations et les
actions de l’association sont :
construction et aménagement de dispensaires, d’écoles ;
construction d’un grenier à riz,
réparation d’un pont,
adduction d’eau potable dans divers village,
octroi de microcrédits…..
Ce sont toujours les malgaches qui font la demande d’aide pour leur projet et ce sont eux qui le mettent en œuvre, ils y participent dans la mesure de leurs possibilités (main-d’œuvre).
Sous l’œil attentif de Symphrose, chaque euro donné ici par nos sympathisants est un euro investi dans une réalisation à Madagascar.
TOURISTES en ACTION.
De nombreux membres sont déjà partis avec l'association et ont pu constater les diverses réalisations, leur fonctionnement et leur entretien par la population.
Certains souhaitent s’engager un peu plus et partent avec une mission proposée par l’association. Ainsi ils découvrent Madagascar tout en se mettant au service de sa population. C’est une autre forme de tourisme agréable et appréciée, 29 volontaires sont déjà partis dans ce cadre depuis l’origine de l’association. Que ce soit des étudiants, des personnes dans la vie active ou des retraités chacun peut effectuer selon son désir une action tout en découvrant le pays, sa culture et ses habitants.
Les frais de voyage et de séjour sont bien évidemment à la charge des participants puisque, comme nous vous l’avons déjà dit, un euro donné pour Madagascar est un euro investi dans les projets des malgaches.
Si ce genre d’expérience de « touristes en action » vous attire, si vous désirez vous investir ou « investir » dans l’association :
Contact : mamonjy@orange.fr , Tel : 03 29 45 55 02
Madagascar est la 3ème plus grande île du monde. Grande comme la France et le Benelux réunis ,elle compte 20 millions d'habitants.
Ce fragment de continent s'est détaché de l'Afrique il y a très très longtemps... avant les dinosaures et donc avant l'apparition de l'homme (qui serait arrivé à Madagascar il y a environ 1500
ans). 415 km séparent maintenant la Grande ïle de l'Afrique (Mozambique).
Elle fut ainsi une île déserte pendant très longtemps!
La faune et la flore se sont développées de manière endémique sous ce climat tropical et c'est une magnifique forêt qui recouvrait le pays, on l'appelait l'île verte. C'était le
paradis des lémuriens, caméléons, papillons et autres chats sauvages.... hélas depuis 150 ans Madagascar vit un drame: elle a perdu 80% de sa forêt. D'où son nom actuel d'île rouge,
non parce qu'elle saigne (et pourtant...) mais à cause de la présence d'oxyde de fer dans le sol: latérite.
Les habitants s'appellent les malgaches. Leur origine: diverses migrations, au cours des siècles, d'Afrique Australe, Afrique du Nord, Indonésie, pendant la colonisation une nombreuse main
d'oeuvre chinoise fut importée, l'Inde et l'Europe ont aussi participé au peuplement dans une plus petite mesure. Le résultat est un magnifique peuple métissé. Ce brassage des peuples explique
peut être la grande tolérance qui règne dans ce pays. (à suivre...)
l'hymne malgache en français:
RY TANINDRAZANAY MALALA O ! (ô pays bien aimé)
O, notre chère Patrie
O bien aimée Terre de nos ancêtres
O beau pays de Madagascar ;
Notre amour pour Toi ne faillira pas
Et restera à ta cause éternellement fidèle.
O bien aimée Terre de nos ancêtres
Nous voulons mettre à ton service
Notre Etre, notre Cœur et notre Ame,
Ce que nous avons de plus précieux et digne.
O bien aimée Terre de nos ancêtres,
Bénie sois-tu
Et que le Créateur de l'Univers
Soit le Maître de ton destin.
Refrain
Bénis, ô Créateur,
Cette Ile de nos aïeux,
Qu'elle connaisse joie et bonheur
Et nous serons comblés.
La crise ?
Seuls les ermites pourraient l’ignorer, mais le mot « crise » est devenu diablement en vogue aujourd’hui. Crise économique ou financière. Crise alimentaire ou énergétique ? Crise spirituelle ou identitaire ? Crise politique ou communautaire ?
Menace ou opportunité ? À nous de voir…
Car chaque crise est aussi l’occasion de proposer, d’innover…
.
Des alternatives existent. Un commerce équitable en est une.
Il conjugue commerce et dignité. Il redonne du sens à nos actes de production et de consommation. Il se développe en complémentarité avec d’autres alternatives ayant le même but : commerce local, commerce bio…
Nous pouvons devenir acteur de changement, la crise n’est pas une fatalité. Vous en doutez ?
Pensez au proverbe : « celui qui pense qu’il est trop petit pour avoir de l’influence n’a jamais dormi avec un moustique ! »
Le principe d’un commerce équitable n’est pas une charité. Il s’agit d’une relation commerciale porteuse de justice et de solidarité.
Il réconcilie le commerce avec l’homme et son environnement.
Si ce genre d’échange commercial représente 0,01% du commerce mondial, il ne faut pas oublier que ce chiffre si ridiculement petit pour certain représente des effets concrets pour 1,5 millions de producteurs et leurs familles soit plus de 5 millions de personnes ! Ce qui n’est pas rien.
0,01% = 5 millions de personnes !
L’organisme qui achète les produits selon les règles d’un commerce équitable s’engage à :
Payer un prix juste, assurant un salaire décent pour une vie décente,
Préfinancer : 50% est directement payer à la commande des produits, cela évite l’endettement du producteur,
Inscrire la relation commerciale dans la durée
De leur coté, les producteurs s’engagent à :
Promouvoir un développement économique et social pour leurs membres
Se structurer démocratiquement,
Produire dans le respect de l’environnement,
Appliquer les droits fondamentaux au travail.
Ainsi pour eux le commerce n’est plus synonyme de précarité et de soumission pure aux prix et aux lois du marché.
Un produit n’est jamais neutre. Il est porteur de sens, de valeurs et au-delà de son prix il a des coûts ou des bénéfices cachés. C'est-à-dire des effets favorables ou défavorables sur :
La création d’emplois décents
Le développement social,
L’environnement,
La santé des travailleurs et des consommateurs
La diversité culturelle.
« C’est pas cher », est une expression qui doit être nuancée.
Se poser ces questions, c’est être maitre du « pouvoir de nos achats », ne pas être complice d’un esclavage
moderne (bas salaires, conditions de travail indignes, travail des enfants…).
Mais peut-on vraiment changer le monde avec ses achats ?
L’existence d’un commerce équitable est un levier, il est un outil de réflexion, de sensibilisation, d’interpellation et de résistance. Nous ne sommes pas que consommateurs ! Nous sommes aussi des citoyens et nous avons pouvoir d’interpeller les élus, les entreprises, nos amis. Nous avons le pouvoir de voter, signer, de refuser, de proposer, de manifester, de nous unir ….
Nous avons toujours la possibilité de faire des choix critiques et responsables et d’avoir en récompense le sentiment d’être vraiment vivant.
Voici Fara, notre "aide-ménagère" et ange gardien qui veille
sur nous lors de nos séjours à Antsahanadrisa. Son mari Samuel et elle sont cultivateurs comme 85% de la population malgache. Ils ont 3 enfants.
Fara est un exemple pour l'association.
Douce, courageuse, souriante, bienveillante.... elle veut pour ses enfants (comme toutes les mamans) une vie digne.
A chaque séjour que nous effectuons, elle est plus qu'une assistante, c'est notre soeur.
Bien sur nous rétribuons son travail équitablement, nous sommes fiers de créer un
emploi (temporaire certe) lors de nos passages dans le village. Précisons que ce sont les bénévoles qui assurent ce salaire et non l'association.
Avec le premier salaire, Fara et Samuel ont d'abord acheté des canards pour faire un petit élevage, puis une autre fois ils ont fait l'achat d'une truie et dernièrement après notre dernier séjour
en mai: 2 zébus.
Quel bel exemple de développement ne trouvez vous pas?
Une moisson de réalisations pour MAMONJY Madagascar.
Un nouveau voyage solidaire a ramené l’association Meusienne dans son pays de prédilection en pleine période des moissons. C’est avec un couple de retraités originaire de Vignot(55) et résidant au Mans, que cette fois-ci ses responsables ont repris le chemin de l’aventure.
Malgré la situation politique complexe dont on a parlé parfois dans les médias
français la vie des campagnes suit son cours comme si de rien n’était. Cette désorganisation du pays aura certes des conséquences économiques mais
laissons aux malgaches la possibilité de résoudre leurs problèmes selon leur culture et leur histoire si différentes des nôtres. Nous nous sommes
déjà beaucoup trop imposés dans leur vie depuis plus d’un siècle.
C’est dans ce contexte que 2 stages d’étudiants infirmiers devant se dérouler dans le dispensaire de l’association ont été annulés. Mais Marie Thérèse et Jean François AYMOND ne se sont pas laissés dissuader et l’attrait de ce voyage à la rencontre du peuple malgache a été le plus fort.
Depuis plusieurs années ils souhaitaient s’engager avec l’association, ils ont ainsi consacré 5 semaines de leur temps à partager la vie des villageois d’Antsahanadrisa et tout cela à leurs frais comme l’éthique de l’association l’exige.
C’est avec une cadence bien française que Jean François a réparé mobilier, portes, volets de l’école et du dispensaire et qu’il a entretenu les bornes fontaines du village. Il n'a pas hésité aussi à s’improviser cantonnier pour aider la population à combler les ornières
des chemins. Il a également améliorer le fonctionnement du four solaire.
De son coté Marie Thérèse a participé aux multiples taches féminines du village, comprenant ainsi les difficultés de la vie quotidienne en brousse et repeint les volets du dispensaire.
Toutes ces activités ont été faites sous l’œil attentif des villageois toujours prêts à s’impliquer dans les divers
travaux. Bien qu’ils ne manquent pas d’ingéniosité et de courage c’est l’absence cruelle de moyens financiers qui les empêche d’agir, leur préoccupation principale étant de subvenir à l’alimentation quotidienne de la famille.
Les 2 responsables de l’association (Gisèle AUBOIN la secrétaire et Joëlle HUGUIN la présidente) qui les ont accompagnés en ont profité pour faire le point sur les réalisations 2008 et le soutien apporté aux personnes démunies, elles ont reçu aussi les nouveaux projets.
Elles ont pris surtout un grand plaisir à jouer avec les enfants au travers d'échanges linguistiques enrichissants et drôles.
Elles étaient aussi les intermédiaires entre l’école primaire de Sampigny et celle d’Antsahanadrisa pour un échange de dessins, leur offrant ainsi une ouverture sur le monde.
En conclusion, l'alimentation en eau potable des villages et la construction de nouvelles salles de classe sont les demandes les plus fréquentes pour les années à venir.
A peine revenus de Madagascar, vous pourrez retrouver les membres de l’association lors de la brocante à VIGNOT le lundi
1er juin. A cette occasion ils vous proposeront de l’artisanat dans le but de financer ces projets et pourront témoigner de leur séjour. L’association aura également sa grande vente
de printemps à la salle GOSSIN de Bar le Duc le week end du 13 et 14 juin.
un texte de chanson éloquent et une chanteuse à découvrir..... vous pouvez l'écouter en toute légalité en cliquant sur le moniteur ci-dessus.
La petite carte en plastique que l´état m´a donnée
Ah ouais je l´ai bien méritée
Naitre en république dans une clinique chauffée
Ah ouais je l´ai bien méritée
Les bancs de mon école le pouvoir d´étudier
Ah ouais je l´ai bien méritée
Aller voir mon docteur quand j"me sens fatiguée
Ah ouais je l´ai bien méritée
La douceur de l´enfance l´amour qu´on m´a donnée
Bah ouais c´est vrai j´y avais pas pensé
Bah oui pardi on me l´a toujours dit
Bon sang c´est sur c´est la loi de la nature
C’est l´évidence t´avais qu´à naitre en France
Et tans pis pour ta gueule si t´es né sous les bombes
Bah ouais tu l´as bien mérité
T´avais qu´à tomber du bon côte de la map monde
Bah ouais tu l´as bien mérité
Si la terre est aride y´a qu´à trouver d´la flotte
Bah ouais
Un peu de nerf mon gars pour la remplir ta hotte
Bah ouais
On prend pas un bateau si on n´sait pas nager
Bah non
On n´a que ce qu´on mérite alors t´as mérité
Bah ouais c´est vrai j´y avais pas pensé
Bah oui pardi on me l´a toujours dit
Bon sang c´est sur c´est la loi de la nature
C´est l´évidence t´avais qu´à naitre en France
C´est l´évidence t´avais qu´à naitre en France
Bah ouais j´y avais pas pensé
Bah tiens donnons nous les moyens
C’est l´évidence t´avais qu´à naitre en France
C’est l´évidence t´avais qu´à naitre en France