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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 08:21

J’ai eu longtemps l’envie de partir à la conquête d’un autre pays, pour découvrir autrement, observer et connaître une culture différente de la mienne et notamment en ce qui concerne la santé.

Je n’ai donc pas hésité longtemps à saisir l’opportunité de partir en stage à L’étranger avec notre école. Le choix final de notre destination fut donc Madagascar.

D’un point de vue personnel, il est difficile pour moi de synthétiser mon ressenti, tant il y a à raconter sur mon périple à Madagascar et de ce voyage qui m’a tant apporté et appris.

Ce stage de 5 semaines fut pour moi riche en surprises et en émotions. Je remercie Joëlle et Nadine pour mon imprégnation malgache et cette aventure inoubliable.

Tout d’abord je ne cache pas mon appréhension de prendre l’avion, mais quelle joie et émerveillement en retour d’atterrir sur le sol malgache, accueillie par le soleil et la chaleur.

En cette saison des pluies, j’ai été très chanceuse d’admirer ces paysages magnifiques, les rizières, les champs de cultures diverses, ces grandes étendues de couleurs vives qui donnent bonne mine à mes photos.

Quelques minutes m’ont suffi pour remarquer cette pauvreté effroyable qui règne à Madagascar, la saleté, le manque de moyens (vestimentaires, alimentaires, financiers), la mendicité, le système D qui courent les rues.

On sait avant de venir que c’est un pays pauvre, on nous prévient mais c’est d’autant plus dure d’être face à cette réalité et c’est parfois très émouvant de voir ces situations frappantes comme par exemple ces enfants accroupis dans les décharges en quête de nourriture ou ces enfants (ou familles) qui nous suivent en espérant un petit don, mais encore tous ces gens qui vivent avec un minimum chaque jour.

J’ai parfois du mal à prendre sur moi, j’aimerais tant donner mais il faut savoir prendre du recul. Contrairement à cela, il existe des habitants plus aisés, qui ont des servantes, des chauffeurs de voiture ou de pousse personnels.

Au début de mon séjour, il a été dur pour moi de faire face aux regards des autres. Tous les habitants du village monopolisaient mon attention, leurs regards constants sur notre groupe me mettaient mal à l’aise. Mais au fur et à mesure du temps, cette vision s’est estompée, la barrière de la langue en était responsable. Le fait d’apprendre jour après jour la langue malgache, de pouvoir communiquer et échanger avec les habitants fut très riche pour moi et l’occasion de partager avec l’autre.

Sachez quand même qu’il me faudrait encore du temps pour devenir bilingue !!!

Enfin le rapport à la santé vis-à-vis de mon pays m’a surpris. L’écart avec ce que j’apprends à l’école est énorme. Le manque d’information, de connaissances, la difficulté d’accès aux soins est très présent ici. Cependant par rapport à la France, je trouve la place de la famille plus prépondérante auprès de la personne soignée.

Je suis triste de quitter Madagascar, toutes ces personnes qui nous ont accueillis, tant donné : hospitalité, gentillesse et sympathie.

Ce voyage m’a fait grandir et j’espère revenir.

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