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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 19:23

Editorial de Madagascar Tribune du samedi 3 avril 2010, par Sevane  

 

(je reconnais bien là la sagesse malgache…)

 

 

Je suis convaincue que si on permettait à deux personnes différentes de vivre exactement la même vie (mêmes échecs, mêmes réussites, même job, même compagnon, même cadre de vie …), l’une serait épanouie et l’autre serait une déprimée chronique. Bien sûr, c’est une vision extrême des choses. Mais je voulais démontrer par cet exemple que le bonheur n’est pas à la portée de tous. De même que certains peuvent courir des kilomètres et transpirer à peine alors que d’autres clamsent au bout de 800 mètres, nous ne sommes pas tous égaux face au bonheur : certains ont l’aptitude à l’accueillir et d’autres en sont plus ou moins incapables. Pas étonnant donc si certains ont un taux de BIB élevé (Bonheur Intérieur Brut) et ce, quel que soit le niveau du PIB.

Quand je pense au bonheur, c’est l’image d’une de mes tantes qui me vient tout de suite à l’esprit : une femme que la vie n’a pas gâtée. Orpheline très tôt, puis deux fois veuve et deux enfants décédés très jeunes. Juste avant l’enterrement de son enfant, un nourrisson, un ange, nous sommes passés à table. Tandis que toute la famille avait la gorge nouée, incapable d’ingurgiter une seule cuillère, ma tante, elle, mangeait avec un appétit intact, qui aurait pu paraître inconvenant à certains mais qui, pour notre part, était tout simplement épatant tant je persiste à croire que l’appétit tout court n’est que le reflet de son appétit de la vie, une sorte de générosité intérieure. Cette femme a une force incroyable, une capacité de résilience face à ce qu’elle n’a pas pu éviter, une façon de positiver tout ce qui lui arrive dans la vie. Rien ne l’abat. En la regardant, je me suis dit, je voudrais lui ressembler - pas physiquement (lol … je t’aime tatie !) – mais je voulais être capable d’être heureuse comme elle.

Quand j’étais enfant, j’étais persuadée que pour être heureux il fallait un bon métier donc un bon diplôme, comme me le répétaient mes parents. C’était donc important pour moi que mes parents soient fiers de moi. Entrevoir leurs sourires quand je ramenais de bonnes notes, pour moi, c’était la définition du bonheur : la reconnaissance de mes parents. Mais je n’étais pas une bonne élève. Et les bonnes notes étaient plutôt rares. Non pas que j’étais bête, mais j’avais d’autres chats à fouetter et faire des efforts me coûtait. Contrairement à ma petite sœur, qui a échappé d’un poil, à l’épreuve de baccalauréat, à la mention « Très Bien » et qui a intégré l’une des meilleures classes préparatoires de Paris.

Cette première approche du bonheur : diplôme donc métier - repose sur l’idée que ce qui rend heureux ce sont l’argent et la position sociale. Il serait tout à fait hypocrite de nier que l’argent y participe. Le confort matériel, en effet, contribue à la sérénité. Comme il serait aussi hypocrite de nier que la position sociale entraîne une certaine estime de soi. Seulement, cela ne suffit pas. La preuve : les citoyens des pays occidentaux, depuis 50 ans, sont devenus plus riches, ont de plus longues vacances, voyagent davantage, vivent plus vieux et sont en meilleure santé, mais pour autant, ils ne sont pas plus heureux. Ce n’est pas moi qui l’ai inventé. C’est le résultat d’un sondage mené auprès de différents pays. L’objectif du politique dans ces pays est de permettre aux individus de satisfaire leurs envies par l’achat de produits, de services, bref consommer. Comme ces parents qui, faute de pouvoir consacrer du temps ou de l’attention à leurs enfants, croient compenser en les couvrant de cadeaux. Dans ce genre de société, les gens ne demandent plus comment ils vont mais « combien tu vas ? ». Il leur manque l’essentiel pour être heureux : une famille soudée, des amis sur qui s’appuyer, le dialogue, le temps, la compassion, la capacité à s’émerveiller, la réceptivité aux petits bonheurs, la reconnaissance envers la vie, l’aptitude à prendre du recul et gagner en sérénité. Le « tout simple » est devenu difficile d’accès. Il n’est donc pas étonnant si beaucoup ressentent le besoin de faire appel à des aides extérieures pour compenser ce manque : voir « quelqu’un », entre autres. J’entends par « quelqu’un » un psy, un thérapeute. À ce sujet, pourquoi dit-on toujours « quelqu’un » pour dire un psy ? Est-ce que les psys mettent « quelqu’un » sur leurs cartes de visite ? Est-ce dû à la nécessité de discrétion alors que consulter un psy est devenu presque la norme ? Pourquoi ne l’utilisons-nous pas pour le proctologue ? Après tout, c’est nettement plus gênant. On pourrait, dans ce cas, dire avec un air vraiment gêné « je vois quelqu’un » et l’interlocuteur compatirait : « Ah mince … Bon courage alors ».

À présent que je suis « grande », j’ai cessé de vouloir être une bonne élève. Je me dis que je ne vis qu’une fois. Mais si je m’y prends bien, une fois devrait être suffisante. J’ai donc choisi de me donner tous les moyens pour être heureuse. On peut passer à côté de la vie si l’on n’entraînait pas son esprit à percevoir ce qu’il y a de gratifiant et de joyeux plutôt que se concentrer seulement sur les difficultés. Je prends des risques car cela ne me fait plus peur. Je ne laisse pas un petit doute, souci ou peur me bloquer : je prends le risque. J’apprends à écouter mes rêves, à être attentive sur des sentiments tels que l’amour. Je vous assure : ça rend heureux, et les autres avec ! J’ai aussi appris à donner. Et je me rends compte que le plaisir que je ressens en voyant le sourire sur le visage de l’autre, est bien supérieur au sien. J’ai donc découvert qu’en donnant je me fais aussi du bien : me servir de ce que j’ai de mieux en moi pour contribuer au bien-être des autres. Car finalement, ce qui nous rend heureux est universel. Nous avons tous besoin d’amour. Et, surtout, besoin d’en donner. Je tiens à ce que ceux que j’aime le sachent : je le leur dit et je le leur montre. Je refuse de faire partie de ces « aigris du maintenant », qui ne cessent de nous rabâcher que c’était mieux avant. Qu’est-ce qu’il avait de mieux, ce passé ? Était-il plus beau, plus riche, en meilleure santé ? Est-ce que l’on était forcément plus heureux, avant ? Je voudrais juste rappeler ceci : avant, on mourait d’une angine. Le présent est bien. Je veux être heureuse maintenant et me dire « c’était mieux tout de suite ». Mais, pour moi, le vrai pansement pour l’âme est avant tout l’amour de mes enfants. Un « je t’aime Maman » et je suis « carrément » heureuse. Je finirais donc en me contredisant : nous avons tous en nous une aptitude naturelle au bonheur. Seulement, il nous appartient de décider si nous allons, ou non, lui donner sa chance. N’attendons pas d’échapper à un accident grave ou à une maladie pour être heureux d’être vivant. Voila un thème que les partis politiques devraient intégrer dans leurs programmes. Car leur but n’est-il pas aussi d’accroître le BIB des citoyens ? Dans cette crise où l’argent manque, on pourrait démontrer que le bonheur n’est pas hors de prix.

Sur ce, je vous souhaite à tous « tout le bonheur du monde ».

 

 

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 19:18

 

J'enseigne dans une école primaire publique à Madagascar.
J'ai 65 élèves dans ma classe de CP. Mais à la rentrée j'ai plus d'élèves (autour de 80 élèves), il y a une déperdition au cours de l'année avec les récoltes et les travaux agricoles, et en dehors des récoltes, le problème de l'insuffisance alimentaire entraîne de la fatigue scolaire et des abandons.

Souvent aussi, les parents n'ont pas les moyens de payer les fournitures scolaires alors ils n'envoient pas leurs enfants à l'école.

Je travaille 5 heures par jour (car tous les fonctionnaires de l'Etat travaillent 5h/jour).
Mon salaire est équivalent à 15 euros par mois.

Mais ça ne me suffit pas pour vivre, je dois mener une activité complémentaire. Car sur les 7 enseignants de l'école, on est 2 à ne pas être payés par l'état, c'est le FRAM, l'association des parents d'élèves qui nous rémunère, on est payés moins que nos collègues.

A Madagascar, les salaires des enseignants sont bas : en moyenne, en primaire/collège, le salaire est de 30 à 50 euros par mois. C'est un salaire très modeste par rapport au niveau de vie, et d'autant plus dur pour les enseignants avec des enfants. Le métier est donc difficile à valoriser auprès des jeunes.

Pour comparaison :
Le SMIG à Madagascar est de 50 000 ariary soit  moins  de 20 euros par mois.
Une consultation chez un médecin généraliste coûte 2000 ariary, soit environ 0,80 euros (la santé est un des postes budgétaires les plus lourds pour les ménages.)
1kg de riz, soit une journée de repas pour une famille de 4 personnes, revient à 700 ariary, soit 0,25 euros.

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 07:57

 

 

 

Avec 80% de la population active, l’agriculture est le pilier de l’économie à Madagascar. Pourtant, ce secteur est aujourd’hui en danger. La déforestation, la surexploitation des terres, la faible productivité et l’insécurité foncière sont autant de facteurs qui contribuent à la baisse du rendement des sols et menacent la sécurité alimentaire de l’île.

Afin d’enrayer l’appauvrissement des terres, l’Agence Française de développement (AFD) développe l’usage de l’agro-écologie auprès des paysans malgaches avec l’appui du Cirad. Cette technique consiste à protéger les sols par une couverture végétale, supprimant ainsi le labour et limitant le recours aux engrais. Elle permet de restaurer la fertilité de la terre, de limiter l’érosion des bassins versants et de réduire les émissions de gaz carbonique. Le développement de l’agro-écologie est une entreprise de longue haleine.

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 07:23

 

Paroles Les Malpolis Retour d'Afrique

 


Anne-Sophie rentrait tout juste d'un voyage

 


Elle revenait d'Afrique.
Elle a passé l'été dans un petit village
Autochtone, authentique.
Un monde simple encore, peuplé de bêtes sauvages
Préservé de nos fléaux.
Où les tribus honorent les rites d'un autre âge :
C'est bien mieux qu'un zoo.
Bien sûr y a la misère, c'est dur mais les pays
Pauvres ont d'autres attraits.
Là-bas avec le salaire d'un mois de travail ici
Tu vis toute l'année.
Ils vivent nonchalants, malgré leur dénuement
Heureux peuple africain !
Dit-elle sur le ton envieux de ceux qui n'ont
Jamais manqué de rien.
Elle a péché en pirogue, elle a pilé du sorgho,
Puisé l'eau en plein désert
Et suivi un radiologue dans un safari-photo
A but humanitaire.

Puis là-dessus elle se lance dans la géopolitique,
Nous fait tout un topo,
Forte de son expérience et de sa lecture critique
De Tintin au Congo.
"L'Histoire est en retard, partout il y a des guerres
Des conflits entre ethnies.
Y a-t-il un jour espoir qu'ils parviennent à faire
L'Europe eux aussi ?
En quelques mots, nous dit-elle, l'Etat est une imposture
Partout la gabegie"
Et ajoute : "c'est culturel, l'Afrique n'est pas mûre
Pour la démocratie".
"Voulez-vous dire en somme par là, lui dis-je, que
Les Noirs sont un peu verts ?
Nous-mêmes nous ne sommes, ai-je osé la remarque,
Pas tout blancs dans l'affaire."
"Le poids des colonies, dit-elle, c'est entendu
Mais l'enjeu c'est demain.
Car faut voir que depuis qu'on ne les exploite plus,
Ils ne foutent plus rien."

Anne-Sophie rentrait tout juste d'un voyage
Elle revenait d'Afrique.
Elle a passé l'été dans un petit village
Autochtone, authentique.
Finie l'arrogance des touristes riches qui
S'croient en pays conquis !
Aujourd'hui les vacances intelligentes sont
A la portée des cons.

 

 

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 12:19

madagascar_ethnic_76.jpg

1) Merina : «ceux des hauteurs»; d’origine asiatique (indonésienne) assez marquée, ils résident au centre de l’île.

2) Betsileo : «ceux qui sont invincibles»; ils vivent dans la région de Fianarantsoa (centre-est) et sont d’excellents riziculteurs et artisans du bois.

3) Betsimisaraka : «ceux qui ne se séparent pas»; tribu la plus importante vivant le long de la côte est, ils cultivent le café, la girofle et la canne à sucre.

4) Sakalava : «ceux des longues vallées»; ils occupent un territoire très vaste sur toute la côte ouest, du nord jusqu'à Tuléar (à l’ouest).

5) Antaisaka : «ceux qui viennent des Sakalava».

6) Antandroy : «ceux des épines», ils vivent à l’extrémité sud de l’île.

7) Mahafaly : «ceux qui font les tabous», voisins des Antodroys, ce sont des sculpteurs.

8) Vezo : ce sont des pêcheurs de l’Afrique de l’Est installés au sud de l’île.

9) Bara : d’origine bantoue, ils sont souvent éleveurs de zébus.

 10) Antakarana : «ceux de l'ankara : la falaise»; ce sont des pêcheurs et des éleveurs (au nord).

 11) Antemoro : «ceux du littoral», ce sont en grande partie des cultivateurs.

 12) Antaifasy : «ceux qui vivent dans les sables», sur la cote est.

 13) Masikoro : agriculteurs du sud de l’île.

14) Antambahoaka : un groupe du Sud-Est d’origine arabe; ils se disent descendants de Raminia, un personnage parti de la Mecque vers le Xe ou le XIe siècle.

 

 15) Tsimihety : «ceux qui ne se coupent pas les cheveux», vivant dans le Nord-Ouest, ils sont éleveurs et riziculteurs.

 

 16) Tanala : «ceux qui vivent dans la forêt», vivent sur les falaises de la côte Est, dans la forêt; ils détiennent un grand savoir sur les plantes médicinales.

 

 17) Bezanozano : «ceux aux nombreuses petites tresses», ce sont des forestiers de la côte Est.

 

 18) Sihanaka : «ceux qui errent dans les marais», ils habitent dans la région du lac Alaotra, agriculteurs (nord-est).

Les principales communautés des plateaux sont les Merina, qui représentent le quart de la population (25 %), et leurs cousins les Betsileo (12 %). Les membres de ces deux groupes descendent essentiellement d'immigrants venus de Malaisie et d'Indonésie, qui colonisèrent Madagascar il y a environ 2000 ans. Les régions côtières sont habitées surtout par des populations métissées de Malais, d'Indonésiens, de Noirs africains et d'Arabes; parmi ces groupes, citons les Betsimisaraka (10,9 %), les Sakalava (6 %), les Antaisaka (5 %), les Antandoy, les Mahafaly et les Vezo.

 

 

L'île de Madagascar: une des premières cartes de l'île.

carte-1747-mada.jpg

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 18:57

accompagner le don jusqu'au bout......

 

Vous voudriez vous rendre utile pour aider Madagascar ? Ou bien savoir ce dont ont besoin nos amis malgaches ? La réponse est unique et le mot  tabou (!!!!) :

trouver de l'ARGENT ils ont besoin d'ARGENT ! Tout est dit, tout est là, hélas !

 

....aider nous à collecter de l’argent en organisant des repas, des fêtes…. en élaborant des dossiers de demande de subvention…. ou toute autre idée innovante (hormis un casse ou la vente de produit illicite...!!!!)

 

 et  pourquoi de l'argent.....

de l’argent pour se nourrir et non pas recevoir les rebuts-surplus de l’Europe,

de l’argent pour se soigner, pour acheter le bon médicament, se faire opérer et non pas crouler sous des tonnes de médicaments périmés et inadaptés :comme par exemple des

antidépresseurs (trop pauvre à Mada pour penser à déprimer !),

 des laxatifs (pas de problèmes de ce genre là-bas avec les maladies hydriques et les kms à pieds qu’il faut faire pour aller chercher de l’eau, à l’école, aux champs, au marché ou rendre visite à sa famille),

et je ne vous parle pas de tous les médicaments de gérontologie (anti ostéoporose, alzeimer et  compléments alimentaires… encore faut il y arriver à la vieillesse…).

 

de l’argent pour apprendre à lire, écrire, compter, un métier… bien qu’il n’y ait pas de travail à Madagascar.

 

Alors donner des médicaments, des livres, des vêtements… tout ce dont on ne veut plus, dont on n’a plus besoin, notre sur-consommation… oui peut-être mais pas n’importe quoi, pitié !

 

S’il vous plait, allez jusqu’au bout de votre geste. voulez -vous donner par amour ?  ou  bien pour vous débarrasser et faire en même temps une B.A  banale.....?

 

 Il faut prendre le temps de connaître l’autre pour savoir de quoi il a vraiment besoin, ce que lui veut pour se développer et grandir, il n’est pas notre poubelle.

Lorsqu’on est sûr que notre don est utile et adapté quelle joie de savoir aussi à qui il va bénéficier non ?

Mais bien sur tout cela demande du temps, aimer demande du temps.

 

Savez-vous combien coûte l’envoi de ce que vous donnez ? Renseignez-vous… vous comprendrez peut-être que donner n’est pas se débarrasser. Accompagner votre don jusque dans les mains de l’autre.

Ajoutez à ce don les frais d’acheminement, de douane, de taxes diverses qui ont leur raison d’exister : elles pallient aux effets pervers du don : ce que l’on envoie n’est pas fabriqué sur place, pas vendu, pas acheté… c’est toute une économie qui est tuée et à Madagascar l’économie du pays est si faible…

 

Pourquoi ne pas plutôt faire des économies en achetant moins ce que nous n’avons pas besoin… et donner l’argent que nous avons économisé en sachant qu’il sera bien utilisé ?

 

Donner c’est comme la « langue » d’Esope, ça peut être le pire comme le meilleur des actes.

 

Langue d'Ésope: La meilleure et la pire des choses.

Ésope était un esclave qui racontait des fables. Il a servi de modèle à de nombreux écrivains. La Fontaine nous raconte cette histoire.

 Le maître d'Ésope lui demande d'aller acheter, pour un banquet, la meilleure des nourritures et rien d'autre. Ésope ne ramène que des langues! Entrée, plat, dessert, que des langues qu’il accommode à toutes les sauces! Les invités au début se régalent puis sont vite dégoûtés. "Pourquoi n'as tu acheté que ça?"." Mais la langue est la meilleure des choses. C'est le lien de la vie civile, la clef des sciences, avec elle on instruit, on persuade, on règne dans les assemblées..." "Eh bien achète moi pour demain la pire des choses, je veux diversifier et les mêmes invités seront là." Ésope achète encore des langues, disant que c'est la pire des choses, la mère de tout les débats, la nourrice des procès, la source des guerres, de la calomnie et du mensonge.

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 11:36

très instructif sur la colonisation et ses bienfaits!!!!!

 

Le Code de l'indigénat fut adopté le 28 Juin 1881. Puis c'est en 1887 que le gouvernement français l'imposa à l'ensemble de ses colonies. En général, ce code assujettissait les autochtones et les travailleurs immigrés aux travaux forcés, à l’interdiction de circuler la nuit, aux réquisitions, aux impôts de capitation (taxes) sur les réserves et à un ensemble d’autres mesures tout aussi dégradantes. Il s'agissait d'un recueil de mesures discrétionnaires destiné à faire régner le «bon ordre colonial», celui-ci étant basé sur l'institutionnalisation de l'inégalité et de la justice. Ce code fut sans cesse «amélioré» de façon à adapter les intérêts des colons aux «réalités du pays».

Le Code de l'indigénat distinguait deux catégories de citoyens: les citoyens français (de souche métropolitaine) et les sujets français, c’est-à-dire les Africains noirs, les Malgaches, les Algériens, les Antillais, les Mélanésiens, etc., ainsi que les travailleurs immigrés. Les sujets français soumis au Code de l'indigénat étaient privés de la majeure partie de leur liberté et de leurs droits politiques; ils ne conservaient au plan civil que leur statut personnel, d'origine religieuse ou coutumière.

Tout compte fait, le colonialisme pratiqué en Nouvelle-Calédonie, en Algérie, à Madagascar, etc., s’apparentait à une sorte d’esclavage des populations autochtones: celles-ci étaient dépouillées de toute leur identité. Ce système colonial odieux, qui paraît sans aucun doute honteux aujourd’hui, semblait normal à l’époque et d'autres pays pratiquaient des politiques similaires. Le Code de l'indigénat était assorti de toutes sortes d'interdictions dont les délits étaient passibles d'emprisonnement ou de déportation. Ce système d'inégalité sociale et juridique  perdura jusqu’en 1946, soit plusieurs années après que les accords de Genève (le 23 avril 1938) eurent interdit toute forme de travaux forcés.

Après la loi du 7 avril 1946 abolissant le Code de l'indigénat, les autochtones (Nouvelle-Calédonie, Madagascar, Algérie, etc.) purent à nouveau circuler librement, de jour comme de nuit, et récupérer le droit de résider où ils voulaient et de travailler librement. Cependant, les autorités françaises réussirent à faire perdurer le Code de l'indigénat en Algérie pratiquement jusqu'à l'Indépendance (1962).  

Des codes similaires furent adoptés par les Britanniques, les Portugais, les Hollandais, etc.

 

et pour continuer à illustrer cette belle France patrie des droits de l'homme.......

 

quelques propos tenus par  Gallieni:

 

"Je n'ai pas à savoir quelle est votre religion. Catholiques, musulmans, protestants ou adeptes seulement du culte des ancêtres, vous pouvez tous vous asseoir sur les bancs de nos écoles, apprendre notre langue, vous habiller des étoffes françaises renommées dans le monde entier ( j'hallucine c'est le comble du superficiel et du snobisme...! but de la colonisation: être habillé avec le summum des vêtements, vive Chanel, Yves St Laurent etc..;!!!!). Vous apprendrez de nous à vous aimer, (heureusement qu'ils ne nous ont pas attendus pour ça! qu'est ce qu'on s'aime nous dans la société du chacun pour soi...) à aimer surtout la France, (!!!! et bien c'était plutôt raté comme objectif) votre nouvelle patrie, et à devenir d'habiles ouvriers et de bons cultivateurs. "

 

"Madagascar est devenue aujourd'hui une terre française. La langue française doit donc devenir la base de l'enseignement dans toutes les écoles de l'île. [...] Vous ne devez jamais perdre de vue que la propagation de la langue française dans notre nouvelle colonie, par tous les moyens possibles, est l'un des plus puissants éléments d'assimilation que nous ayons à notre disposition et que tous nos efforts doivent être dirigés dans ce but. "

 

ASSIMILER ça veut dire DIGERER, PHACOCYTER , rendre pareil à nous quoi et l'Autre n'existe plus puiqu'il est nous...?!

assimiler = faire disparaître .

 

 

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 14:03

Commémoration des 50 ans d’indépendance de Madagascar.

(par http://reflexiums.wordpress.com/author/achille52/  il y a beaucoup d'autres sujet abordés par cette personne de nationalité malgache sur son blog ).

La fête des 50 ans de l’indépendance bat son plein à Madagascar… enfin, à ce qu’il parait. La HAT veut nous faire croire que tout va dans le meilleur des mondes, et que chacun sourit à cette commémoration. Oui, je préfère utiliser le mot commémoration plutôt que célébration puisqu’on a assisté à l’enterrement de l’indépendance ces derniers mois, et ce n’est pas fini. On nous dit qu’une ère nouvelle va commencer, et je suis d’accord, une ère où ce ne sera jamais plus le peuple qui décide de ce qui se passe, mais quelques nullités en costard dont le seul niveau d’instruction est d’avoir écouter un album de David Guetta.

Pourtant, on peinturlure à tout va, on fait de grandes opérations de nettoyages dans les rues, et on arrange joliment les plantes pour plaire aux touristes. Mais on oublie que les plus grosses ordures sont dans la politique, et qu’ils amassent des immondices chaque jour. La Hatatite que j’avais évoqué et qui atteint toutes les écrevisses possède une caractéristique unique… Elle gonfle la panse de tous ceux qui en sont la victime. Il est vrai que manger tous les jours dans les plus grands restaurants, profiter des meilleurs hôtels pour des négociations inexistantes peut donner une grande indigestion aux plus grands des militaires !

Les marchands emplissent toutes les rues, et même par cette période de crise, ils trouvent des acheteurs. Mais je vois qu’on célèbre cette fête juste parce que ce sont les conventions, et qu’on serait mal vu si on ne participe pas aux feux d’artifice à Anosy. On nous promet de telles fêtes qu’ils bloquent une grande partie d’Anosy ce qui génère des embouteillages monstres et cela n’arrange pas une circulation routière qui est à l’image du pays…Chaotique !! Je remarque une chose étrange, les embouteillages sont pire à chaque fois qu’il y a des agents de circulation… On se demande ce qu’ils apprennent dans leur Police Academy ?? A boire comme des pochards et à taxer les automobilistes qui n’ont rien fait ? Pour les étrangers qui ne connaissent pas nos coutumes routières, je leur conseille de mettre un billet de 1000ar dans leur permis de conduire, car c’est le seul papier en règle que connaissent ces abrutis en uniforme.

On a invité de nombreuses stars étrangères, mais c’est normal vu que c’est une nouvelle ère qui commence… Ndimby accuse la faillite des élites, mais ce ne sont pas les seuls responsables. Le peuple a toujours été des moutons à l’abattoir, aussi on ne peut pas demander à des mafieux en costard d’être honnête. L’accession au pouvoir donne une telle impression de puissance que très peu d’homme pourrait éviter de devenir des dictateurs. On le voit même dans d’autres pays, où des présidents parfaitement honnêtes s’accrochent au pouvoir comme un morpion au cul. Ils utilisent tous les artifices possibles pour ne pas décoller de leur chaise, et ils y arrivent la plupart du temps.  La majorité des malgaches jugent l’expérience d’un homme politique par les critères suivants : Une grosse fortune et un beau visage. Le reste n’est que de la pacotille, car la majorité ne rêve que de fortune et de gloire, et les aspirations idéologiques ne servent qu’à écrire de fausses constitutions pour donner un semblant de légitimité.

Prenez Andry Rajoelina, par exemple, regardez son comportement, son physique et sa réussite professionnelle (sic). On voit que ce sont les seuls qualités qu’il possède, mais c’est sa famille entière qui est une communication marketing. Une jolie femme qui se préoccupe des pauvres est le meilleur des diplômes dans notre monde (Propagande électorale avant l’heure). En fait, c’est en essayant d’être honnête qu’on paraitra le plus suspect tellement les politiciens ont renversés la situation. Même pendant l’ère de Ravalomanana ou Ratsiraka, je n’ai jamais vraiment célébré cette fête parce que nous n’avons jamais été indépendants. Nous sommes toujours sous perfusion des aides internationales, et quand on voit par exemple ce qui se passe à Maurice, on se dit que Madagascar mérite le synonyme de Gâchis ! Il est vrai que les pays ne se ressemblent pas, mais je pense qu’on peut faire de bonnes choses si on a un bon système. Tous les pays de l’Océan Indien se développent à des degrés divers, mais nous, on court toujours à reculons.

Toutefois, je serais allé au concert si Céline Dion était venue, mais au lieu, on aura droit à des artistes tellement médiocres dans leurs propres pays qu’on n’ena  jamais entendu parler.  On aurait tous chanté  » My heart will go on  » avec cette chère Céline parce que cette chanson du Titanic est la plus adaptée à ce qui arrive dans ce pays. On a trahi chaque ligne de l’hymne national et on voudrait nous faire croire qu’on est indépendants depuis 50 ans !! Quelle bonne blague !!

Mon programme est tout tracé pour le 26 juin… Je vais acheter des macarons et des chips, et je vais regarder tranquillement le premier match du second tour de la Coupe du Monde, et quant à vous, vous n’avez qu’à faire de zolis photos du feu d’artifice et du spectacle d’eau qui a couté tellement cher qu’on a dû vendre la démocratie de Madagascar !!

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 18:53

 C’est l’inquiétude du peuple malgache pour sa terre qui a poussé dans la rue les plus hardis.

 

Cette "révolution" populaire, (la troisième depuis l'indépendance, après celles de 1991 et de 2002) est une manifestation contre un pouvoir excessif qui dépasse les limites de la patience du peuple (et quand on connait la patience des malgaches, c’est que le pouvoir a vraiment pousser le bouchon un peu loin !!!!)

 

Il s’agit d’une confrontation entre le Président Marc Ravalomanana (ancien maire de Tananarive et patron d’une des plus puissants groupes industriels malgaches) et l'opposition politique qui dénonce la façon autocratique du pouvoir qui piétine la Constitution malgache et la vente de "terre des ancêtres" pour l'exploitation agricole à la Corée du Sud (à Daewoo) et au Japon.

 

La terre des Ancêtres si chère à nos amis malgaches, comment M.Ravalomanana a-t-il pu penser que le peuple accepterait cela sans broncher ? Cette terre que les étrangers ne peuvent pas acheter, il allait la brader à Daewoo ? Il n’y a qu’à lire les paroles de leur Hymne National pour comprendre l’amour qu’ils portent à leur terre (voir article « quelques mots sur Mada page 10 du blog). M. Ravalomanana n’est peut être plus malgache… ?

 

Les opposants reprochent également à Marc Ravalomanana d’être devenu aussi "dictateur" que son prédécesseur et adversaire politique Didier Ratsiraka, ancien tyran communiste revenu au pouvoir par des élections démocratiques. Ils lui reprochent notamment le népotisme et la corruption, ainsi que l’élimination de ses adversaires politiques par d’opportuns contrôles fiscaux.

 

Le samedi 24 janvier 2009, près de 500 000 personnes ont manifesté dans les rues de Tananarive (qui compte un peu moins de 2 millions d'habitants), ce qui est une opération de grande envergure.

 

L'opposition était menée par le jeune maire de Tananarive (élu en décembre 2007) Andry Rajoelina, prêt à assurer la transition du pouvoir. Comme en Ukraine et comme en Géorgie, l’orange a été choisie comme couleur fétiche.

 

Le déclencheur de cette agitation a été l’interdiction, le 13 décembre 2008, par le pouvoir, de la télévision Viva émise par les partisans d’Andry Rajoelina pour avoir diffusé une interview de Didier Ratsiraka (ancien président dictateur exilé en France depuis 2002).

 

Mais la crise s’est enlisée car les exigences de chacuns pour organiser de nouvelles élections sont complétement opposées .

Andry rajoelina ne veut pas que d’anciens présidents puissent se représenter aux présidentielles,

Marc Ravalomanana veut en premier lieu des élections présidentielles puis des législatives alors que la majorité des mouvances souhaite le contraire.

L’amnistie ou non du président déchu Ravalomanana ,qui souhaite se représenter, est un autre motif de discorde.

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 08:27

....il s'agit d'un éditorial de Georges RABEHEVITRA paru dans Madagacar Tribune le 19 juin 2010 sous le titre :  

Faux communiqués du 19 juin.

Il  décrit  la situation politique à Madagascar et je lui trouve une ressemblance avec notre Stéphane Guillon sachant que la culture malgache est encore empreinte d' un très grand respect des personnes ses propos sont donc très acides pour ce pays:

 

samedi 19 juin 2010  par Georges Rabehevitra

 

Si quelqu’un se sent visé, c’est qu’il est concerné. CQFD.

  

Sarkozy, lors de ses visites, sélectionne les figurants qui ne doivent pas mesurer plus 1,70m, pour ne pas lui « faire de l’ombre ». Ravalomanana [ancien président en exil] et Rajoelina {président de la Haute Autorité de Transition actuel] font de même et les figurants ne doivent pas avoir un QI de plus de 50 et un niveau supérieur au BEPC.

  [ils n'ont pas fait tous les 2 de hautes études]

Ravalomanana a pavoisé à la coupe du monde avec d’autres dirigeants africains. À voir sur les photos son sourire béat et hilare, on ne sait pas si les sud-africains ont marqué un but ou s’il rigole bien de nos malheurs.

 

Des conteneurs de bois de roses ont été exportés. En fait la loi interdit l’exportation, juste entre deux envois. C’est exactement comme moi. J’ai arrêté de fumer entre deux cigarettes.

 

Pendant ce temps, le Ministre de l’Environnement, un Général, réunit la presse pour une « journée informative » en promettant la bonne gouvernance du secteur. Comme quoi on peut être Général et avoir le sens de l’humour, pour ne pas dire du ridicule.

 

Des opposants ont été emprisonnés à Toliary. Apparemment ils ont distribué des tracts accusant la famille Vital d’avoir ruiné une société de batelage. Dans les pays modernes et un peu civilisés, on porte plainte d’abord et après, on laisse faire la justice. Chez nous, on emprisonne d’abord et on fait juste confirmer la sentence par la justice. Je vous rappelle que l’origine de tout ce malheur dans notre pays c’est pour un « vrai changement démocratique ». Les morts d’Ambohitsorihitra doivent bien rigoler dans leurs tombes.

 

On parle de risque de guerre tribale du côté de Toliary. Dans la jungle amazonienne ou en Papouasie, les tribus ne se tapent même plus dessus. C’est pour vous dire à quel point la mentalité est très avancée dans notre pays.

 

En parlant de toutes ces arrestations, on n’a jamais entendu l’avis d’un Procureur. Cela ne doit pas exister chez nous, ou alors, ils existent mais on les ignore. Si vous réfléchissez bien, le résultat est le même : un pays sans justice.

 

Devise de la HAT : « un bon opposant c’est un opposant en prison ». Une banderole rappelant ceci sera bientôt déployée « place de la démocratie ». Défense de rire.

 

Le « dialogue national » est reporté sine die. Bon ce n’est pas une info mais cela fait rire quand même.

Pour des raisons politiques, le 26 juin [ fête nat malgache] aussi sera repoussé sine die. La HAT envisage tout simplement de changer de calendrier. On va adopter le calendrier  bouddhiste et on sera donc à l’année 2553.

 

On pense à remplacer des maires élus par des PDS (Président Désigné en Service). [ note de l'association pour les non malgaches: PDS veut dire en vrai  "président de la délégation spéciale", nommés et non élus] C’est pour préparer des élections ? Non, pour le plaisir de faire comme Ravalomanana. C’est ça le vrai changement, faire comme avant mais pas avec la même personne !

 

Les PDS devraient être au moins des Administrateurs Civils et nommés pour une période bien déterminée. Chez nous, on prend n’importe qui et en plus ce n’importe qui n’a même pas honte d’être à la tête d’une ville, sans être élu. Un vrai patriote (c’est celui qui aime vraiment son pays et non les sièges) refuserait de participer à cette mascarade. Tous des comiques ?

 

En parlant de PDS, Tana, Nosy Be et Taolagnaro n’ont pas de maires depuis belle lurette. Dans un pays moderne, on se serait empressé d’organiser des élections pour permettre aux habitants d’exprimer leur choix. Chez nous, non. Cherchez l’erreur

 

On demande à la HAT pourquoi ne pas organiser des élections municipales dans ces 3 grandes villes du pays. La réponse est simple : « Une ville ça va, trois villes bonjour la débâcle ». Bon, je vous laisse imaginer pourquoi on veut faire durer la transition le plus longtemps possible.

 

Beaucoup de journaux parlent de « la première dame » en parlant de Mialy Rajoelina. Ils ont de l’humour ces journalistes. Première en quoi au fait ? Première épouse d’un non élu ?Jalouse, Mme Rabehevitra exige maintenant que je l’appelle aussi « ma première dame ». C’est malin !

 

La France vient de lancer un programme pour récupérer les « cerveaux » français partis exercer leurs talents ailleurs. Pour rappel chez nous, le coup d’État de mars 2009 était un programme pour faire le contraire. En parlant de « cerveau », je ne parle pas de Rava…, non, non, je parle de Rabehevitra !

 

Précision parue dans un journal : « à bord de son Hummer H2, Monja à rendu visite à Zafy ». { note de l'association pour les non malagches: Albert Zafy ancien président de la république et cardiologue de métier]  Ils ont dû parler de consommation de carburant du H2.

 

Des mauvaises langues disent qu’il suffit d’être PM quelques mois, même après un coup d’État pour s’offrir un Hummer. D’autres disent que le Hummer est une voiture de « fabrication » thaïlandaise, donc une pâle copie du vrai 4x4 américain. À vous de juger.

 

Qui a dit : « Le pays est bloqué, je me sens responsable et je n’ai pas l’esprit tranquille » ? Monja Roindefo avant sa visite à Zafy. Pas l’esprit tranquille à bord d’un Hummer ? Il lui faut un char d’assaut à notre Monja sorti de nulle part ?

 

Zafy a reçu Monja en audience ou en consultation ? Diagnostic neurologique professeur ? troubles ? pas troubles neurologiques ?

 

Pierrot Rajaonarivelo continue de faire sa petite tournée. Pourtant, il y a bien une décision de justice qui l’a condamné (par contumace) et qui, de droit, est toujours en vigueur. Si c’était vraiment un homme politique moderne, il aurait demandé la révision de son procès. La justice, Pierrot s’en fout comme de sa première chemise. Quand on lui parle de la Justice (en tant qu’Institution), il répond : « la justice ? Késako ? ». Voilà un vrai homme politique malgache.

 

Tout le monde parle maintenant de « dialogue inter-malgache» pour ne plus faire intervenir la Communauté Internationale dans la résolution de la crise. Défense de rire sur le terme « dialogue inter-malgache ».

 

La France, par l’intermédiaire de son Ambassadeur, jure par ses grands dieux qu’elle suit la Communauté Internationale concernant les sanctions appliquées à notre pays. Il a de l’humour ce JMC (Jean Marc Châtaigner).

 

Fetison Andrianirina (celui qui représente Ravalomanana) dit qu’il est temps de chercher une autre voie. Mieux vaut entendre cela que d’être sourd. En fait il parlait pour lui d’une autre voie qui lui permettrait d’être payé par les deniers publics et d’en profiter.

 

Pour le 26 juin tout rassemblement de plus de 10 personnes, sans brandir des photos de Rajoelina ou des banderoles à la gloire de la HAT, est interdit.

 

Ravalomanana ne désespère pas revenir au pouvoir. Avec les casseroles qu’il traine, il y a de quoi préparer des repas pour la population de la capitale. Ce ne sont plus des casseroles mais des « vilany be » ou grosses marmites.

 

La HAT prépare un dossier pour l’extradition de Ravalomanana. C’est le moment ou jamais de constater qu’il y a un fossé entre les sentiments et le droit, surtout le droit international. Ce sont les avocats qui se frottent les mains (ou plutôt les portefeuilles) car il y a du boulot, donc beaucoup de frais de procédures.

 

Il y a eu bisbille pour les histoires de remèdes miracle contre le Sida. Pour moi, vouloir guérir une maladie virale avec de simples combinaisons de tisanes, c’est comme vouloir guérir du cancer à Behenjy, avec des cataplasmes de plantes. Mais la liberté de croyance doit être écrite dans la Constitution.

 

Un couple de sud africains s’est fait assassiner sauvagement à Saint Marie. Sur le forum de MT, un imbécile, oui il n’y pas d’autre mot pour ce genre de cas, a osé poser la question pour savoir si c’étaient des sud africains noirs ou blancs. Bonjour la mentalité d’arriéré mental.

 

La coupe de monde de foot ? Du pain béni pour les mecs comme moi (qui s’en foutent du foot) et les femmes volages. Dommage que cela ne dure que 15 jours. Allez chérie, rendez-vous dans 4 ans. Quoique, entretemps, il y a les JO de 2012.

 

Pour la blague ci-dessus, prière de ne pas me dénoncer, autrement Mme Rabehevitra va perdre son titre de première dame et me ruiner en pensions alimentaires !

 

Qui a dit le 17 décembre 2009 : « Pour moi, le GIC est un peu comme une agence matrimoniale qui essaie de marier des carpes, des lapins, des morpions, des vampires, des vivants, des revenants, des zombies,…, et ce malgré eux. Pour le moment, le succès n’est pas au rendez-vous, malgré l’annonce en grande pompe de publication des bans (Maputo 1, 2 , Adis Abbeba,). Le mariage n’est pas prêt d’être consommé. Bientôt, on va pouvoir chanter comme l’équipe de France : Maputo 1, 2, 3 et zéro !!!

 

Pendant ce temps le bateau ivre Madagascar est totalement coulé et il ne faut pas s’attendre à avoir beaucoup de survivants car la Communauté Internationale ne mettra pas les mêmes moyens que pour renflouer (bail out) les banques occidentales, qui ont aussi failli faire couler la finance mondiale ».

 

Réponse. Oncle Georges dans un article intitulé « le bateau ivre ». Il faut bien que je me lance des fleurs, sinon à quoi cela sert que je me décarcasse ?

 

Bon week end à tous. Bonne fête de l’Indépendance mais comme dit mon collègue Patrick, l’indépendance est surtout intérieure. Alors soyez indépendant et libre dans votre tête. Méfiez-vous de l’embrigadement de l’esprit, il n’y pas pire pour rester à l’âge de pierre mentale.

 

 Pas mal non?

J'adore Stéphane Guillon même si parfois il me fait grincer les dents et que je le trouve "limite", je lui pardonne car je sais que son but n'est pas d'être méchant et de blesser mais de nous réveiller la conscience car nous sommes tous en grande partie en léthargie, sous hypnose, endormis par la "soupe" aux neuroleptiques que nous servent les médias quotidiennement. Et ce n'est pas le miel qui va nous réveiller mais l'acide! Stéphane Guillon est un mal nécessaire!!!!

 

et longue vie à Georges Rabehevitra .

 

 

 

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